En 2015, 11 099 jeunes se trouvaient à l’étranger pour des études supérieures
L’Overseas Education Centre (OVEC) tient depuis samedi son deuxième salon de l’étudiant au Flying Dodo, à Bagatelle. Cette plateforme destinée aux jeunes ayant récemment obtenu leurs résultats du HSC, et qui souhaitent poursuivre leurs études à l’étranger, a une fois de plus réuni de nombreux Mauriciens venus s’enquérir des opportunités de carrière. Si chaque institution a sa particularité, nombreuses sont celles qui partagent un objectif commun, à savoir celui d’offrir la chance aux Mauriciens d’étudier dans une institution internationale.
Selon le dernier rapport de la Tertiary Education Commission (TEC), le nombre de jeunes qui étaient à l’étranger pour des études supérieures en 2015 était de 11 099, contre 10 151 en 2014. Si les années précédentes, l’Angleterre, la France et l’Inde étaient les destinations privilégiées des Mauriciens, le dernier rapport de la TEC note depuis quelques années un intérêt grandissant pour l’Australie, le Canada et l’Afrique du Sud. Les jeunes souhaitant poursuivre des études à l’étranger sont désormais soucieux des perspectives d’avenir après les années d’études, d’où l’engouement, disent-ils, pour les destinations comme le Canada et l’Australie, qui offrent non seulement des opportunités d’emploi après les études, mais aussi la chance de postuler pour un permis de résidence.
Par ailleurs, beaucoup de jeunes dans leurs démarches misent aussi sur les possibilités de bourses qu’offrent ces institutions afin d’alléger le fardeau financier que représentent les études à l’étranger. Si certaines institutions offrent des bourses complètes, d’autres offrent des bourses partielles ou des “entries scholarship”, dépendant des résultats de l’étudiant. Cette année, plusieurs nouvelles institutions ont participé pour la première fois au salon de l’étudiant de l’OVEC.
La MacEwan University, au Canada, bien que présente pour la première fois, compte déjà trois étudiants. Elle compte revoir le montant alloué aux bourses, dont plusieurs étudiants internationaux ont bénéficié dans le passé. La South China University of Technology, réputée pour ses cours d’ingénierie, compte déjà une vingtaine d’étudiants mauriciens et offre chaque année plusieurs options de bourses. Cette année, 30 bourses de différentes catégories seront allouées à Maurice. Des bourses à 100%, celles à 50% et d’autres couvrant les deux premières années d’étude sont offertes. L’University of Canada West offre pour sa part des bourses allant jusqu’à 15 000 dollars canadiens. La représentante, Stéphanie Clair, explique qu’il s’agit d’une université privée, mais qu’après un premier diplôme, l’étudiant peut continuer dans n’importe quelles institutions publiques canadiennes. Les étudiants ont l’opportunité de travailler pendant leurs études et les “career services” leur permettent de tisser des contacts avec les industries. Le Sault College du Canada, lui, se vante d’être un petit collège où les étudiants ont « the feeling of being at home ». Tania Hazlett, la responsable des recrutements, veut promouvoir les cours en “Robotics and Advanced Automation”. La faculté, dit-elle, dispose d’un nouveau bâtiment pour des études en “Robotics” et invite les jeunes à prendre connaissance de cette nouvelle filière qui, souligne-t-elle, prend de plus en plus d’importance. L’année dernière, plus d’une quarantaine d’étudiants de l’OVEC ont pu se rendre à l’étranger grâce à ces bourses. « Qu’elles couvrent toute la durée des études ou partiellement, c’est certes un plus pour financer ses études », affirme Dorish Chitson, directrice de l’OVEC. Le salon prend fin cet après-midi, mais ceux qui souhaitent obtenir plus de renseignements peuvent toujours se rendre dans les locaux de l’OVEC, à Moka.
ARTICLE PARU DANS LE MAURICIEN | 20 FEBRUARY, 2017 – 19:00