MACQUARIE UNIVERSITY D’AUSTRALIE : Des bourses taillées sur mesure pour Maurice

La Monash University revoit sa politique de bourses afin d’offrir plus d’opportunités aux étudiants, alors que Homesglen attire pour ses cours vocationnels

ARTICLE PARU DANS LE MAURICIEN | 24 SEPTEMBER, 2015 – 20:45

Récemment en visite chez leur représentant local, l’Overseas Education Centre (OVEC), trois universités australiennes – à savoir Homesglen, Macquarie University ainsi que l’Université de Monash – ont eu l’occasion de rencontrer bon nombre de jeunes Mauriciens souhaitant poursuivre leurs études en Australie. Dans sa stratégie de recruter davantage d’étudiants mauriciens qualifiés comme des « very bright and hard working students », ces universités proposent de nouvelles opportunités de bourses afin de donner plus de chance à ceux qui n’ont pas les moyens. La Macquarie University propose des bourses taillées sur mesure de 5 000 AUD alors que la Monash University, elle, offre des bourses pour chaque année d’études en se basant sur les performances de l’étudiant.

Une fois de plus, à travers les négociations de l’OVEC, les universités australiennes offrent plus de moyens aux étudiants mauriciens pour y poursuivre leurs études. La Macquarie University, qui compte une vingtaine d’étudiants mauriciens, vient désormais avec un “special scholarship for Africa”. Reconnue pour ses cours de médecine, Macquarie offrait dans le passé une dizaine de bourses de 100%. « Cette année nous avons décidé de changer de formule et d’offrir des bourses chaque année tout au long de la durée des cours, et ce dépendant de la performance de l’étudiant. Cette formule permet à plus d’étudiants d’en bénéficier », souligne Anthony Badgery, de Macquarie.
Il fait d’ailleurs ressortir que beaucoup d’étudiants internationaux sortent des pays d’Afrique, dont Maurice. Cette formule leur offre davantage d’opportunités. Deux médecins mauriciens entament actuellement les démarches pour postuler pour les cours de “Post-Graduate”. De plus, ces bourses permettent aux étudiants d’avoir accès aux programmes d’échange avec d’autres pays.
Pour sa part, la Monash University mise toujours sur les bourses complètes. Rappelons que l’année dernière, Sweta Manna, la fille de la juge Gaytree Jugessur-Manna, avait décroché un “full scholarship” de Monash, étant ainsi la première Mauricienne à faire des études de droit en Australie. Cette année encore, quatre bourses complètes seront ainsi offertes en sus d’une dizaine de bourses de 10 000 AUD.
La Monash University fonctionne avec le même principe que Macquarie et ces bourses sont offertes uniquement à condition que l’étudiant garde les mêmes résultats tout au long de la durée des cours. « They will get the scholarship as long as they maintain it. Before they can apply they need to get top scores », souligne Alphonsa Pakiam, responsable du recrutement des étudiants étrangers. Cette institution compte aussi un campus en Malaisie et en Afrique du Sud. Les étudiants pourront ainsi bénéficier des programmes d’échanges.
Homesglen, pour sa part, n’offre pas de bourses, mais les frais de scolarité proposés sont presque de la moitié de ceux des autres universités australiennes. Elle est l’une des plus grandes écoles à offrir des formations vocationnelles dans des domaines tels l’ingénierie, la construction, l’environnement et les Health Sciences, entre autres. L’institution compte environ 80 Mauriciens. Ce qui la démarque des autres, outre son coût fort abordable, est le fait qu’elle dispose d’un programme spécial pour l’emploi des étudiants après leurs études. « We have a graduate employment service that assists the students in full time employment. Industries come to meet students twice a year and they are updated with job prospects. We always give priority to international students when there are part-time jobs », soutient Sandra Barboza.
La directrice de l’OVEC, le Dr Dorish Chitson, attire une fois de plus l’attention sur le fait qu’il faut saisir l’occasion quand celle-ci se présente. « Avec le problème d’emploi que connaissent les jeunes, il faut bien faire son choix. Les parents dépensent une fortune pour l’éducation de leurs enfants et c’est notre devoir de bien les guider », soutient-elle.