La Trade Commissioner Canadienne présente au Salon de l’OVEC

22 institutions canadiennes seront présentes aux deux salons qui se tiendront au Head Office de la MCB à Port-Louis et au Flying Dodo à Bagatelle

ARTICLE PARU DANS LE MAURICIEN | 25 JANUARY, 2017 – 19:00

Le Canada fête cette année les 150 ans de la création de la Confédération canadienne. Pour marquer cet événement, des membres importants du Haut-commissariat canadien de Pretoria comprenant le High Commissioner, la Trade Commissioner, Nuala Lawlor et d’autres membres du corps diplomatiques feront le déplacement à Maurice pour assister les 22 institutions canadiennes qui seront présentes aux salons de l’Overseas Education Centre. Dorish Chitson, la directrice de l’OVEC, souligne que le Canada est depuis quelques années une destination très prisée pour les étudiants mauriciens en raison des opportunités d’y faire carrière après les études.

Le Canada, une Confédération de 10 provinces et 3 territoires qui a vu le jour le 1er juillet 1867, fête ses 150 ans dans plusieurs pays pour marquer les relations internationales. L’éducation occupe une place très importante dans les liens entre Maurice et le Canada car chaque année plusieurs jeunes Mauriciens s’envolent pour ce pays pour des études tertiaires. Le Haut-commissariat canadien tient à cette occasion une présentation intitulée « Why study in Canada » le 15 février à l’hôtel Voila à Bagatelle, qui sera suivie d’une réception regroupant les partenaires de l’éducation à Maurice. Cette année, la Trade Commissioner Nuala Lawlor a tenu à être présente aux côtés des représentants des universités pour apporter son soutien.

Le Canada est à la recherche de main-d’œuvre qualifiée, d’où l’initiative d’ouvrir ses portes aux étudiants internationaux. « Les étudiants mauriciens sont à la recherche d’opportunités qui leur garantissent un emploi après les études. Les jeunes sont intéressés par le coop programme offert dans les universités qui leur donne l’occasion de travailler parallèlement aux études. Ainsi, l’étudiant est considéré comme un professionnel en entreprise et assure des missions qui lui permettent d’acquérir une expérience facile à valoriser après l’obtention de son diplôme. Sans compter qu’il est rémunéré pour ce travail », dit Mme Chitson. Elle fait par ailleurs ressortir que le Canada préfère des students fresh from school, c’est-à-dire qui viennent de quitter le cycle secondaire car ils seront formés selon la norme du pays qui a un objectif bien fixé pour sa main-d’œuvre. Elle recommande aux jeunes d’opter pour le Canada pour une première licence. « Pour ceux qui ont terminé le premier cycle et souhaitent poursuivre des études post graduate, nous leur recommandons d’aller en Australie où ils pourront faire un Master de deux ans et par la suite obtenir un Work Permit de deux ans. Les parents investissent beaucoup dans l’avenir de leurs enfants et aspirent à ce que ces derniers soient work ready après les études. Par exemple, beaucoup d’étudiants choisissent d’aller à l’Université du Manitoba, où les frais de scolarité sont relativement moins coûteux et où on leur remboursera jusqu’à 60 % de ces frais après leurs études s’ils restent pour travailler dans cette province. Les frais de scolarité universitaires sont relativement peu coûteux, en dépit des normes qui, elles, restent très élevées ».

À noter qu’outre les universités qui ont l’habitude d’être présentes, le salon de l’OVEC accueille cette année 11 nouveaux venus du Canada : la MacEwan University, Edmonton, de la province d’Alberta ; la Vancouver Island University ; l’University of Canada West ; la Thompson Rivers University ; le Columbia College ; le North Island College ; le Saskatchewan Polytechnic ; le Fanshawe College ; le Sault College & le Durham College de l’Ontario ; Tourism Studies Canada, et l’Université de Ste Anne, qui prodigue des cours en langue française.