UNIVERSITÉ DE GUELPH (CANADA) : Programme « Coop » : une expérience de travail inestimable

Deux bourses de 8 000 et 3 000 dollars canadiens pour la rentrée académique 2016

ARTICLE PARU DANS LE MAURICIEN | 1 DÉCEMBRE, 2015 – 22:00

 Présente lors du salon de l’étudiant de l’OVEC  (Overseas Education Centre) qui a pris fin hier, l’Université de Guelph du Canada a attiré bon nombre de jeunes à travers son programme « coop », qui offre uns système d’alternance travail-études. L’institution, qui compte déjà plusieurs Mauriciens – certains ayant décroché des bourses l’année dernière – offre à ses étudiants la possibilité de travailler de 12 à 20 mois durant leurs études afin d’acquérir de l’expérience pratique dans une organisation liée à leur domaine d’études. Deneene Ricketts, la représentante de Guelph, souligne que « Over 30 of our majors offer coop and you gain valuable international work experience ».

Les jeunes qui s’envolent pour des universités étrangères cherchent de plus en plus celles offrant un programme d’embauche durant et après l’obtention du diplôme. D’où l’engouement depuis quelque temps pour les institutions proposant des programmes d’alternance travail-études, appelés « coop ». L’université de Guelph accueille environ  800 étudiants étrangers provenant de plus de 100 pays. Plusieurs Mauriciens se sont inscrits l’an dernier dans cette institution, dont le campus principal est situé à Guelph, ville reconnue comme étant très dynamique. Les étudiants mauriciens, souligne Deneene Ricketts, l’International Recruitement Officer, choisissent cette université pour la variété de ses programmes, mais aussi « pour son environnement scolaire stimulant, ses facultés accessibles et l’expérience de la vie étudiante », décrite comme « exceptionnelle ». Dès l’arrivée sur le campus lors de leur première année, explique-t-elle, à travers les programmes « coop », les étudiants étrangers sont encouragés à communiquer entre eux. L’institution compte plus de 80 cours dans pas moins de 12 domaines, allant des sciences aux ressources humaines. L’université de Guelph est très réputée pour ses cours en sciences vétérinaires (4e au classement mondial dans ce secteur). « It is a beautiful blend between two worlds. Our campus is small enough to have a familiar face and big enough to have a lot of sapce. We a do a very great job at supporting students academically and socially », dit-elle.
Ainsi, l’université de Guelph est la deuxième plus grande université canadienne à offrir le « coop programme ». Ce système de formation en alternance se rapproche de nos formations en apprentissage. Son principe : les étudiants alternent des périodes de stages longs, en entreprises ou dans des laboratoires de recherche, et des semestres de cours. Ainsi, l’étudiant est considéré comme un professionnel en entreprise et assure des missions qui lui permettent d’acquérir une expérience facile à valoriser après l’obtention de son diplôme. Sans compter qu’il est rémunéré en moyenne 1 600 dollars canadiens par mois. Le Canada est d’ailleurs le seul pays où le système de « co-op » est très répandu, et ce dans le but d’obtenir une main-d’œuvre efficace. Cette année encore, l’institution offre deux bourses de 8 000 et 3 000 dollars canadiens pour la première année. Par la suite, l’étudiant obtenant de brillants résultats peut postuler pour d’autres bourses de mérite pour la deuxième et troisième année.


NUALA LAWLOR (Canadian Trade Commissioner) : « Canada has a culture of immigrants »
La Canadian Trade Commissionner Nuala Lawlor, qui était présente au salon de l’étudiant de l’OVEC, indique que la Canada compte 25 000 étudiants mauriciens, précisant que ceux-ci sont attirés par la possibilité de travailler durant leurs études et, par la suite, de décrocher un emploi à plein-temps pour obtenir le permis de résidence permanent. « Canada looks like everything, wherever and whatever you want to study. We have a culture of immigrants », dit-elle. La Canadian Trade Commissioner souligne par ailleurs que 93% des étudiants ayant fait un cours vocationel dans une école canadienne trouvent de l’emploi immédiatement. « Our country needs more people to grow. It is a scountry which is safe and where there is a lot to discover », affirme Nuala Lawlor.